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Graines de Souris - Le blog de Sue-Ricette
17 avril 2020

De la Terre à la Lune

de-la-terre-a-la-lune- Après la fin de la Guerre de Sécession, le Gun Club de Baltimore et son président, Barbicane, lancent le projet à première vue insensé de projeter un boulet de canon sur la Lune. Après plusieurs réunions, le Gun Club s'organise et lance une collecte de fonds en direction de toute la planète. L’argent récolté, le projet prend forme et un immense canon, le Columbiad, voit le jour. -

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Mon avis :

En avril, ne te découvre pas d'un fil... même si tu dois aller sur la Lune ! Un voyage spatial peu commun, une quête cosmique incroyable, inédite, et que Jules Verne parvient pourtant à visualiser avec une imagination détonante, un panache révolutionnaire... Au coeur du firmament étoilé, quels secrets l'astre du soir renferme-t-il ? Aux frontières du réel, au-delà de tout ce qui peut exister et dépasser les barrières de l'inconscience même, l'homme peut-il espérer fouler son sol encore inexploré ?

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  • Le génie de l'écriture

Lorsque l'on parle d'inventivité, de créativité, d'évasion libératrice et visionnaire, comment ne pas songer à Jules Verne et son oeuvre ? Il est, je trouve, impossible de dissocier l'écrivain de ses romans, tant ceux-ci sont inoubliables et façonnent dans un recoin de notre cerveau des histoires tout à la fois improbables et grandioses, merveilleuses et farfelues... Les mers autant que les airs, les mystères de l'inconnu terrestre autant que spatial fascinent l'imaginaire collectif en même temps qu'ils le troublent, et Jules Verne a su saisir l'essence même de cet engouement pour l'inacessible, l'insoluble, l'incompréhensible.

Peu d'ouvrages de l'auteur à mon actif jusqu'à maintenant, deux pour être exacte, mais l'attraction qu'exercent ses différentes intrigues relève, je trouve, autant d'un goût prononcé pour l'aventure que d'une curiosité scientifique à moitié satisfaite. Son écriture ciselée, analytique, schématique, possède également en elle une part indéniable de rocambolesque, de magie, et peut-être même, disons-le, de féerie moderne, contemplative... Jules Verne découpe et calcule chacun de ses romans de telle sorte qu'ils apparaissent comme une oeuvre à part entière qui se dévoile petit à petit, laissant tout son potentiel grandir au fil des pages pour créer chez le lecteur une sorte d'implosion émerveillée, telle la course majestueuse d'une étoile filante galopant à travers les cieux. Ainsi, le mental humain s'adapte, se contorsionne et tente de se fondre dans les innombrables détails qui affluent au cours de l'histoire. Ici, Jules Verne saupoudre d'astronomie, de physique, de chimie et d'autres paramètres plutôt retors les quelques deux cents cinquante pages de son roman lunaire.

Des chiffres écrits noir sur blanc en anciennes unités de mesure compliquent la tâche et font s'embourber le lecteur dans un marécage numérique auquel il lui est presque impossible d'échapper. Les réflexions mathématiques et autres pensées savantes émises par les personnages induisent une confusion quasi indescriptible : pour ma part, je me suis sentie refoulée, rejetée par cette intrigue dont le sens ne m'apparaissait pas toujours de façon claire. J'ai eu le sentiment d'être plus d'une fois étrangère à ce récit d'un autre temps, dont le style rédactionnel trouve toute sa beauté dans une redondance aussi passionnante qu'ennuyeuse. Perdue entre deux points de vue, je ne parvenais pas à me faire un avis qui semblait rendre hommage à cette épopée visionnaire, autant qu'il me permettait d'être pleinement objective. Jules Verne est ce romancier hors du commun, cet auteur mythique aux idées géniales, cet écrivain à la plume riche, vivante et qui crée des protagonistes aux personnalités fougueuses et indépendantes, aux noms mémorables traversant les âges... Jules Verne était un rêveur invétéré qui a écrit pour les rêveurs des siècles à venir, pour l'emmener au bout du monde, le faire voyager vers des contrées lointaines au coeur même de la Terre, lui permettre, à sa manière, de s'évader de son quotidien vers un ailleurs enchanteur plein de promesses.

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  • Entre Terre et Lune, quelle est la place de l'homme ?

Pas d'inquiétude, je ne vais pas me lancer ici dans un panégyrique philosophique (même si, entre nous, le thème de ce paragraphe m'inspire beaucoup) ! Malgré tout, comment, après avoir lu un tel roman et découvert un sujet aussi innovant qu'imposant, ne pas réfléchir à la question de la place de l'homme en ce monde ? Après tout, l'humanité, même si elle a les capacités et possède les outils nécessaires à la conquête de l'univers, peut-elle se permettre de franchir les limites de son habitat ? C'est, à mon sens, une interrogation essentielle pour comprendre au mieux les mécanismes de ce roman. Au XIXe siècle, Jules Verne imaginait déjà les voyages lunaires. Ici, pourtant, le raisonnement à adopter se scinde en deux parties distinctes : l'auteur a-t-il eu l'idée de mettre sur pied un tel concept pour laisser son imagination florissante vagabonder librement ? Ou bien s'est-il servi de cette thématique improbable pour mettre en lumière la décadence sociale et sociétale, le déchéance humaine, le progrès qui, au lieu d'être salutaire pour le bien commun, incite l'homme à devenir plus conquérant et expansionniste qu'il ne l'a jamais été au cours de l'Histoire ?

Jules Verne pensait-il réellement que ce projet, tel qu'il le décrit dans son roman, unirait toutes les nations du monde dans un effort historique et économique ? Ou alors, était-ce pour mieux décrire, de manière implicite, la déliquescence progressive des états et leurs rivalités mutuelles qui, au fil du temps, ne font que s'accroître ? La vision futuriste et originale de l'auteur n'était-elle pas en réalité une alerte silencieuse, manuscrite, sur la régression lente et destructrice qui, inévitablement, conduirait les hommes à leur perte ? Peut-on qualifier Jules Verne de génie fataliste ? Avait-il compris, comme tant d'autres penseurs, que tout, finalement, n'était qu'une question de temps...

C'est, en tout cas, ainsi que je perçois cette réflexion. Une société se construit et se définit progressivement, elle écrit son histoire et trace son propre chemin ; mais sa route ne peut-elle pas être brutalement amenée à dévier de sa trajectoire ? Tout autant qu'il a su capter les désirs inassouvis de l'homme, Jules Verne a, je pense, magistralement retranscrit les questionnements divers, les défauts indélébiles et intemporels, car malheureusement toujours actuels, qui avaient déjà cours à son époque.

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En résumé, De la Terre à la Lune est un roman que j'ai apprécié, même s'il ne m'a pas totalement convaincue ! C'est une histoire incroyable, savante mais passionnante, qu'une écriture tantôt palpitante, tantôt rigoureuse, conduit de manière assez aléatoire. Les chapitres se succèdent et nous offrent des passages aussi intrigants qu'indéchiffrables, mais le tout est d'une singulière originalité qui donne tout son charme au roman. Un voyage stellaire merveilleux et indémodable !

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Détails sur ce livre :

De la Terre à la Lune, publié aux éditions Le Livre de Poche

Auteur : Jules Verne

Nombre de pages : 255 pages

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Je vous dis à bientôt pour un prochain article et je vous souhaite de faire de belles lectures.

Sue-Ricette

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12 avril 2020

La petite voix qui chante au fond de votre coeur

la-petite-voix-qui-chante-au-fond-de-votre-coeur- L'amour peut-il guérir le cœur ?

Nolan et Mary se percutent dans un box des urgences, à New York. Leur attirance est immédiate, irrésistible. Leur amour, évident. Pourtant, ces deux êtres sont noyés de peurs, de doutes. Arriveront-ils à dépasser leurs angoisses ? Et, une fois face à face, se laisseront-ils guider par le chant de leurs cœurs ? -

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Mon avis :

Je tiens à remercier Isabel Komorebi, l'auteure de ce roman, de m'avoir accordé sa confiance pour la lecture et la critique de son livre.

Deux âmes brisées, délaissées, oubliées. Deux coeurs battant à l'unisson d'un même rythme, d'un chant mélodieux et plein de vie. L'amour, seul, pour les réunir, les laisser s'aimer et oublier leurs souffrances passées... Dans un monde où tout va toujours trop vite, où le temps semble n'être qu'un jeu sans importance, les coeurs peuvent-ils encore se chercher, se trouver et ne faire qu'un dans le tumulte de l'existence ?

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  • L'on se rencontrera...

L'amour ne s'attend pas, l'amour ne se guette pas au coin de la rue, il se dissocie de notre âme pour se cacher, jouer avec les imprévus, le destin, sans jamais tricher pourtant. Il est farceur, mais pas cruel, et si quelquefois il nous fait souffrir, c'est le résultat seul de notre esprit tourmenté, hanté par les fantômes d'un passé que l'on préférerait oublier. Mais occulter ses blessures nous permet-il d'être heureux, de tirer un trait sur ces souffrances et de se laisser porter par la vie ? Là où le courant du hasard nous emmène, là où les flots parfois agités de notre coeur nous portent, peut-on rejeter l'idée même de connaître le bonheur sans se confronter à nos peurs profondes ? Comment peut-on espérer se libérer de ce poids auquel nous nous trouvons enchaîné sans avoir la force, le courage d'accepter ce qui fut pour créer ce qui sera ?

La petite voix qui chante au fond de votre coeur est un roman qui, sur fond romantique, tragique et merveilleux, pose des questions riches et intéressantes sur ce qui nous lie, en tant qu'êtres humains, aux valeurs spirituelles et émotionnelles qui, sans véritablement en comprendre les mécanismes, prennent forme dans notre inconscient. L'amour nous berce, il est léger, insouciant, passionné, dévorant, intense, jamais menteur, fourbe ou lâche. Il sait se montrer redoutable, inaccessible parfois, interdit même, mais ne connaît aucune frontière réelle. Si l'on détourne une phrase célèbre tirée d'un film tout aussi culte, et qui n'a pourtant aucun rapport avec la chronique du jour, je dirais que "l'amour ne peut être contenu, l'amour prend le large" (si vous avez reconnu Jurassic Park, bravo à vous !). L'amour n'est pas une chose, c'est un élément, un tout, l'amour est un univers à lui seul, un espace infini qui sommeille en chacun de nous, s'éveille et brille comme une étoile au firmament lorsque notre coeur bat d'un chant nouveau et plein de vie, tels les rayons du soleil baignant la Terre d'une chaude lumière. Le coeur est le moteur ronronnant de l'amour, il fait naître en nous des sentiments insoupçonnés, nous invite à écrire notre histoire, à tracer notre propre route pour, enfin, arriver au carrefour des choix décisifs, des colères sourdes pleines de rage, des chagrins dévastateurs, des incompréhensions teintées de larmes, des jours mornes qui, pareils à des graines balayées par le vent, se déposent ici et là dans notre existence et parsèment ce chemin de ronces noueuses aux épines acérées.

Ces bêtes noires rient de nous, de nos faiblesses, de ces plaies béantes qui, malgré le temps, restent ouvertes et déchirent un peu plus notre coeur déjà meurtri. Elles repassent, encore et encore, comme pour nous inviter à souffrir davantage, le film de nos déceptions, de nos désillusions passées, de nos joies manquées... Pourtant, caché derrière ces peurs innombrables, notre coeur vit, il se débat au milieu de ces angoisses tenaces et chante, chante, chante jusqu'à en perdre la voix ! Il enfle, se gonfle, éclate et clame au monde entier dans un battement que chacun peut entendre à sa manière son envie de vivre. Ainsi, Mary et Nolan, face à l'océan déchaîné qui semble fondre sur eux tel un raz-de-marée, restent soudés, unis dans un même effort, un seul et même désir, celui de se fondre l'un dans l'autre pour que leur amour inonde de sa lumière leur âme et qu'ensemble ils ne fassent plus qu'un.

Ici, il n'est pas question d'archétypes romantiques ou encore de stéréotypes malvenus. Isabel Komorebi n'imagine pas ses personnages, pas plus qu'elle ne les invente ou ne les crée. Mary et Nolan nous ressemblent, ils sont en chacun de nous, car nos coeurs renferment cette réalité à laquelle nous sommes totalement aveugles, cette envie que l'amour a de se frayer un chemin dans nos existences pour réunir deux âmes soeurs. L'auteure écrit la vie, l'amour vrai, sincère, l'amour qui ne connaît pas les impacts du temps, les frontières du monde, la différence... L'amour est universel, beau, chatoyant, à nous de l'accepter dans nos coeurs.

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  • ... et l'on s'aimera ♥

La petite voix qui chante au fond de votre coeur amène une philosophie de vie que je trouve peu commune dans la littérature, une pensée résiliente, observatrice, délicate, un message que j'ai pu lire dans les livres de Ninon Amey et que j'ai redécouvert avec plaisir dans ce roman d'Isabel Komorebi. La souffrance est dure, impitoyable, cassante, cruelle ; mais elle nous définit, elle fait de nous les hommes et les femmes que nous sommes, elle écrit notre histoire, raconte nos hauts et nos bas. De tout temps, la sagesse s'est demandée s'il était possible d'effacer la souffrance, de la faire disparaître à jamais... Lorsque le coeur nous dicte que les blessures ravivent la douleur, l'esprit nous raisonne et nous enseigne qu'une chose ne peut exister sans l'autre.

Yin et Yang ne forment qu'un, blanc et noir sont indissociables, Bien et Mal s'opposent depuis la nuit des temps, jour et nuit se relaient inlassablement dans le ciel sous les traits de la lune et du soleil... Mais là où notre réflexion nous dit de croire en un conflit perpétuel, immortel, des éléments, notre coeur, lui, sait que chacun est là pour compléter l'autre et créer l'harmonie, l'équilibre qui unit les hommes autant qu'il les divise. L'imperfection est en réalité parfaite, car elle seule peut amener Mary et Nolan à s'aimer pleinement, à faire naître la vie au milieu du chaos.

J'ai adoré cet aspect subtil mais terriblement émouvant de l'histoire, car l'auteure, grâce à sa plume mélodieuse, parvient à rendre ses personnages d'autant plus attachants qu'ils sont humains. Ce ne sont pas des héros à toute épreuve, des romantiques éperdus transis d'amour. Ils veulent s'aimer, s'apprivoiser, ils se cherchent et se comprennent, se parlent et se touchent, électrisant leurs corps d'une chaleur commune que le désir, autant que l'amour, consume de l'intérieur.

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En résumé, La petite voix qui chante au fond de votre coeur est un énorme coup de coeur ! J'ai tout aimé, je suis rentrée sans peine dans l'histoire, en suis ressortie avec un pincement au coeur une fois la dernière page tournée. Je me suis facilement identifiée aux protagonistes, je me suis attachée à eux, à leur rencontre, au destin qui les attend... Ce roman m'a transportée dans un ailleurs hors du temps, il m'a charmée et m'a permis d'écouter le chant de mon coeur qui bat au rythme de la vie, cette vie qui coule dans nos veines et irrigue les racines de notre Terre, berceau d'un amour sans limite.

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Détails sur ce livre :

La petite voix qui chante au fond de votre coeur, autoédité en ebook (existe aussi au format papier)

Auteur : Isabel Komorebi

Nombre de pages : 420 pages

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Je vous dis à bientôt pour un prochain article et je vous souhaite de faire de belles lectures.

Sue-Ricette

coup de coeur

7 avril 2020

Contes du jour et de la nuit

contes-du-jour-et-de-la-nuit- Parricides, ivrognes, enfants pervers, maris aveugles, ravissantes idiotes, bourgeois lâches et mesquins, paysans cruels et cupides, vous ne trouverez dans ces contes, de jour comme de nuit, que bourreaux ou victimes. Mais s'ils sont tous à tuer, ils tuent aussi beaucoup, ou se pendent, ou se tirent à la rigueur un coup de revolver dans la bouche par peur de la mort... Maupassant serait-il le grand ancêtre méconnu du néo-polar ? -

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Mon avis :

Dis-moi quel conte tu lis, je te dirai qui l'a écrit... Une phrase qui résume à elle seul le style, reconnaissable entre tous, de Guy de Maupassant. Grand écrivain de son temps, je vous avais parlé ICI de Pierre et Jean, un court roman puissant et mené tambour battant, oscillant entre ombre et lumière, amour et haine, raison et folie pure. Cette fois-ci, intéressons-nous à ce que l'auteur, maître du genre, sait si bien livrer à son public lecteur ! Laissons-nous porter par les mots, voyageons au gré de contes aussi légers qu'inattendus, clairs comme le jour, sombres comme une nuit d'encre...

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  • Au détour d'une histoire

Recensant quelques vingt nouvelles, ce recueil hétéroclite accueille aussi bien le récit cocasse teinté de mystère, que le conte plus noir et torturé, où subsiste une part d'incertitude dérangeante. Maupassant excelle dans l'art d'écrire de courtes histoires tantôt caustiques, salaces ou fanfaronnes, tantôt macabres ou inquiétantes, le tout sur des thèmes aussi variés qu'improbables. Le lecteur se retrouve ainsi confronté aux soupçons, fondés ou non, d'un facteur à l'imagination débordante, à la cruelle et sournoise vengeance d'une mère dévastée par la mort de son fils, à la rencontre étonnante de deux amoureux perdus de vue depuis fort longtemps, au parricide sordide commis par un jeune menuisier incompris, ou bien encore à l'éxubérante suprématie d'un enfant casse-cou qui mènera son père à la mort...

Tant d'autres sujets sont traités dans ce petit ouvrage qui regorge d'histoires passionnantes. Pour ma part, je les ai beaucoup aimées, et aucune n'a véritablement ma préférence, car la diversité du recueil permet l'exaltation des sens et la découverte d'une oeuvre riche, complète, accessible à tous. Le contenu se veut réaliste, agréable, mais empreint d'une philosophie de vie touchante. Chaque nouvelle interpellera le lecteur à sa manière, car Maupassant parvient à instaurer une confiance, une chaleur humaine imperceptible entre ses personnages, aussi vils et déplaisants soient-ils, et son lectorat. Il crée un climat bienveillant qui réussit à dédramatiser les pires situations et à attendrir le coeur des hommes face au destin, souvent irascible, qui se joue des différents protagonistes. D'autant qu'avec ces petits récits, Maupassant se livre à la mise en scène, à la description tout à la fois émouvante et saugrenue des vies paysannes et bourgeoises normandes qui le fascinaient tant. Curieux, son recueil fait également la part belle à la Corse, une terre rocailleuse, ensoleillée, sèche et marine, un monde énigmatique aux accents toniques et rageurs de la vendetta !

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  • Quelques mots de plus...

Il est difficile de parler d'un livre aussi court, à peine plus de cent soixante pages (sans compter les annexes, bien sûr), mais j'ai envie de conclure cette chronique sur la beauté, le charme qui émane de cet ouvrage. Dix pages suffisent à Guy de Maupassant pour planter le décor, introduire ses personnages, apaiser et dérouter en même temps l'esprit de son lecteur... Quel talent ! Car si la plupart des histoires relèvent de la nouvelle à chute, certaines présentent une fin moins inattendue que ne le laisse entendre le reste du récit. L'auteur embrouille, l'auteur réinvente et s'approprie véritablement ces contes, s'attachant à les rendre tout aussi divertissants qu'enrichissants. Sur le plan de la réflexion, nombre d'histoires vont nous amener à nous remettre en question par rapport à des comportements, des attitudes que nous pouvons avoir, ou à voir avec un regard nouveau, plus limpide et critique, le monde qui nous entoure, la société dans laquelle nous évoluons et dont les auteurs des temps passés, tel Maupassant, analysaient déjà les anciens travers et autres codes rédhibitoires.

Ainsi, le lecteur est non seulement amené à passer un agréable moment de lecture, mais également à s'instruire de manière implicite. Une lecture comme celle-ci induit inévitablement une pensée, un enseignement intérieur inconscient. Les idées traversent les âges, restent actuelles pour la plupart et s'inscrivent dans un cadre littéraire aussi passionnant que dérangeant. Les règles sociétales sont mises à mal, observées dans toute la splendeur de leur carcan rigide, décortiquées, finement tournées en dérision, ostensiblement rejetées par la fiction d'une histoire, la beauté de son intrigue, la magnificence de ses protagonistes, la force de son écriture...

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En résumé, j'ai adoré lire les Contes du jour et de la nuit ! Petite lecture rapide et intelligente, elle saura vous charmer et vous transporter dans une réalité d'un autre temps, une époque sublimée, enluminée par la plume sensible et vibrante d'émotions de Guy de Maupassant. Des nouvelles jouant avec notre perception mentale, usant de stratagèmes dignes d'un roman à suspense ou d'un thriller haletant pour maintenir l'attention du lecteur et s'amuser de le voir se perdre en conjectures qu'une chute insoupçonnée, brillante, vient interrompre d'un simple claquement de doigts.

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Détails sur ce livre :

Contes du jour et de la nuit, publié aux éditions Le Livre de Poche

Collection : Les Classiques de Poche

Auteur : Guy de Maupassant

Nombre de pages : 192 pages

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Je vous dis à bientôt pour un prochain article et je vous souhaite de faire de belles lectures.

Sue-Ricette

3 avril 2020

Outlander - Tome 1

outlander-1- Au cours d'une promenade sur la lande, elle est attirée par des cérémonies étranges qui se déroulent près d'un menhir. Elle s'en approche et c'est alors que l'incroyable survient : la jeune femme est précipitée deux cents ans en arrière, dans un monde en plein bouleversement ! 1743. L'Écosse traverse une période troublée. Les Highlanders fomentent un nouveau soulèvement contre l'occupant anglais et préparent la venue de Bonnie Prince Charlie, le prétendant au trône. Plongée dans un monde de violences et d'intrigues politiques qui la dépassent, Claire ne devra compter que sur elle-même pour surmonter les multiples épreuves qui jalonnent ce formidable voyage dans le temps. Elle connaîtra l'aventure et les périls, l'amour et la passion. Jusqu'au moment crucial où il lui faudra choisir entre ce monde palpitant qu'elle aura découvert et le bonheur qu'elle a connu et qui, désormais, lui paraît si lointain... -

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Mon avis :

Il est des livres dont la lecture nous apparaît vitale, essentielle, mais pour lesquels nous n'avons de cesse de reporter la découverte. Prolonger le plaisir de l'inconnu, se complaire dans l'ignorance d'une histoire qui nous attire et nous fait en même temps frissonner comme seuls certains ouvrages, sans en avoir seulement lu la première page, parviennent à nous faire trembler d'appréhension. Ces livres détiennent pourtant les clés et renferment les secrets qui embraseront notre âme de lecteur et la laisseront se consumer lentement sous le feu de l'indécision. Coup de coeur ou déception, qui peut savoir...

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  • Les noeuds du temps

Élément aussi immatériel qu'insaisissable, le temps au long cours est un farceur, un être espiègle, un enfant immortel à la sagesse infinie, égarant les âmes esseulées, soufflant un chuchotis d'amour au creux de l'oreille... Il va et vient, inverse le cours des choses, s'amuse de notre fascination teintée d'incompréhension, sourit à la simple évocation des mystères qu'il se plaît à cacher dans ce que nous, les hommes, appelons le passé, le présent et le futur... Mais finalement, l'avenir que nous imaginons ne sera-t-il pas, un jour ou l'autre, le présent des nouvelles générations, aux yeux desquelles notre époque sera lointaine, fade peut-être, vieillie et dépassée ? Quant au passé qui fut le nôtre, les hommes qui le peuplaient alors avaient-ils imaginé un seul instant que les siècles défilant, le monde connaîtrait de tels changements ? L'Histoire ne peut le dire. Perdus dans les méandres de nos questionnements, l'essence même du temps nous échappe : être heureux, trouver sa route dans le dédale sinueux d'une ère oubliée ou, au contraire, encore inconnue.

C'est là toute la magie subtile du premier tome d'Outlander. Inconsciemment, je me suis attachée à ce XVIIIe siècle barbare, dangereux, inexploré du vivant de l'homme du XXIe siècle. Et pourtant... Peut-on réellement affirmer que notre monde, tel qu'il est aujourd'hui, est tellement plus civilisé et sécurisé ? Les risques de viol, les vols de rue, les duels entre bandes rivales, la délimitation des territoires, les courses-poursuites effrénées entre les bandits, les hors-la-loi et autres mécréants, et les représentants d'une justice parfois trop impartiale ou alors totalement inexistante... Sommes-nous à l'abri d'éviter une guerre sanglante de pouvoir, là où Anglais et Écossais se sont entre-tués pour asseoir sur le trône des souverains estimés de chacun ? L'homme moderne est-il davantage intelligent, cultivé et en parfaite adéquation avec son temps que ne le furent ceux des années 1700 ?

Ainsi, je me suis véritablement fondue dans cette intrigue passionnante et passionnée, dans laquelle se confondent la politique et ses enjeux, l'historique, la finance, l'amour... Ce sont les thèmes principaux et visibles dès les premiers instants de lecture. En creusant un peu la chose, j'ai pu m'apercevoir de la force symbolique qui se dégageait du texte et que Diana Gabaldon, l'auteure, a su décrire avec une justesse remarquable. La pensée de la romancière met notamment en avant que deux époques, à première vue aux opposés l'une de l'autre, si elles se trouvent juxtaposées dans l'espace-temps invisible, peuvent défier les préjugés temporels et se lier dans une harmonie inédite. C'est un peu comme si, malgré l'aspect littéraire de cette chronique, j'incluais également une partie scientifique qui viendrait étayer mon avis et vulgariser le fil rouge, à mi-chemin entre la physique et la philosophie, qui fait toute l'attractivité et le charme de ce roman. Ce tome 1 pose donc une, et même plusieurs problématiques intéressantes qui donnent à réfléchir sur le temps et son influence sur l'homme, l'impact qu'il a sur le monde végétal et animal, sans oublier les conséquences des choix qui sont faits et imposent tôt ou tard des bouleversements majeurs dans nos vies...

Si Claire n'avait pas franchi les frontières du temps, qu'aurait-elle su de cette existence trépidante, souvenir vivace dans les mémoires des anciens ? Son voyage résulte de plusieurs facteurs, scientifiques si l'on veut, mais laissons la féerie opérer, le hasard faire son oeuvre et les boucles temporelles se croiser lors d'un équinoxe d'automne que viennent égayer les célébrations traditionnelles des populations celtiques, aux abords d'un mystérieux cromlech. Les pierres chantent, résonnent d'un écho entêtant, appellent celle dont la destinée n'est autre que de traverser les âges...

giphy

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  • Je suis prest

Après le côté approfondi de cette lecture, revenons aux aspects plus légers qu'elle présente ! J'ai envie de m'attarder sur les personnages, surtout sur les deux principaux que sont Claire et Jamie. Claire, tout d'abord, car j'avais beaucoup de doutes en commençant ma lecture. Pourquoi ? Parce que la série TV adaptée des romans avait faussé ma perception de son caractère, et je l'avais mal cernée. Le feuilleton m'a donné l'image d'une femme pénible, vulgaire, désobéissante, nonchalante et désinvolte, sans oublier son inconscience totale. Bref, la série m'avait plus ou moins refroidie à son sujet et j'appréhendais ma rencontre avec la jeune infirmière au cours des huit cents et quelques pages du roman. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir en réalité une femme investie et soucieuse, qui n'est pas uniquement focalisée sur "Je veux retourner à mon époque, auprès de Frank...". Ce fut cette rengaine franchement déplaisante qui m'avait énervée dans l'adaptation, je ne supportais pas son personnage, car il me semblait qu'elle se fichait complètement d'avoir voyagé dans le temps jusqu'en 1743, et qu'il n'y avait pour elle qu'un seul et unique objectif : revenir en 1945 coûte que coûte. Dans le livre, pas du tout ! Claire est ouverte d'esprit, sensible, attachante, intelligente et maligne, débrouillarde et pleine de ressources face à cette expérience incroyable.

Elle est loin d'être pleurnicharde et faible comme elle peut l'apparaître dans la série (du moins, dans la saison 1, car je n'ai pas encore visionné la suite), et c'est ce côté fort et raisonné qui m'a beaucoup plu chez elle. Elle arrive à faire la part des choses, à peser le pour et le contre, à dissocier ses deux existences parallèles... C'est une femme concernée, impliquée, dévouée, un peu inconsciente par moments, mais sans jamais être effrontée plus que de raison, ou insubordonnée.

Quant à Jamie, il est dans le livre l'homme que j'avais pu voir dans la série TV. Charmant, beau, gentil, patient, compréhensif, doué pour le combat, mais également cultivé et prêt à se sacrifier pour protéger ceux qu'il aime. Bref, il a toutes les qualités ! Il pourrait être parfait, mais l'imperfection est humaine, et Jamie possède ses propres défauts qui font de lui quelqu'un d'entier, sans tomber dans un extrême de perfection exagérée, sans basculer non plus dans l'irresponsabilité horripilante des antagonistes : bien que calme, il est rageur, jaloux parfois, mais jamais violent et cruel. Il est à l'écoute, il comprend Claire et l'aime d'un amour démesuré, mais il ne lui tolère pas la désobéissance et attend d'elle qu'elle tienne son rôle de femme tout en lui accordant une liberté de conscience peu commune pour l'époque. C'est très juste et bien amené, l'écriture débordante de vie de Diana Gabaldon sublime tant le côté scientifique que littéraire et donne un charisme nouveau aux protagonistes, une personnalité qui définit chacun et les éloigne du manichéisme classique, occultant le noir et le blanc pour baigner dans un nuancier de gris.

Personnellement, j'ai été soufflée, transportée, j'ai adoré écouter les légendes écossaises autour d'un feu de camp monté à la hâte, dormir à la belle étoile, parcourir les plaines, traverser les épaisses forêts, chevaucher de village en village, coucher dans une humble auberge... Même les litres entiers de whisky bus tout au long de l'histoire par les personnages mettent du baume au coeur et donnent le sourire, invitant le lecteur dans une espèce de convivialité chaleureuse où les rires gras des hommes enivrés réchauffent bien plus le corps et l'esprit que les manières empruntées de l'armée anglaise !

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En résumé, le premier tome d'Outlander est un coup de ♥ ! Tant pour l'histoire que pour les personnages, c'est un voyage littéraire et temporel merveilleux qui s'offre à nous. Si la série TV suit dans la grandes lignes l'intrigue, je lui ai véritablement préféré le roman, plus complet et riche à mon sens, car il permet de mieux comprendre l'ensemble de l'oeuvre et d'aborder sans peine les thèmes qui y sont évoqués. Laissez la romance, légère mais efficace, rythmer votre découverte de cette magnifique saga, et baladez-vous au coeur des highlands en toute sérénité...

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Détails sur ce livre :

Outlander - Tome 1 : Le chardon et le tartan, publié aux éditions J'ai Lu

Auteur : Diana Gabaldon

Nombre de pages : 853 pages

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Je vous dis à bientôt pour un prochain article et je vous souhaite de faire de belles lectures.

Sue-Ricette

coup de coeur

1 avril 2020

BILAN - Mars 2020

giphy

 

Bonjour à toutes et à tous,

Il est venu le temps... du bilan du mois de mars ! Et non, pas celui des cathédrales. Mais qui dit 1er avril, dit blague un peu désuète qui fait toujours son petit effet et qui donne le sourire. Le confinement n'empêche pas la bonne humeur, même si c'est vrai qu'il est difficile d'échapper à l'actualité oscillant entre l'inquiétude et l'incompréhension. Du coup, petit interlude sans prise de tête pour vous parler de ce qui a rythmé mon mois, les lectures, les petits bonheurs divers, les projets qui prennent forme...

Chamboule-tout général, je renverse l'ordre des choses ! Aujourd'hui, j'ai envie d'être originale, inventive, et pour ce faire, j'ai choisi de débuter mon point mensuel non pas par mes lectures, mais par les projets qui ont vu le jour ou qui se sont concrétisés petit à petit tout au long du mois. Parlons écriture ! Car oui, j'ai des choses à vous dire. Depuis plusieurs mois maintenant, je travaille sur un roman qui devrait paraître dans le courant de l'année. J'ai longtemps tâtonné quant à la tournure que je souhaitais donner à l'histoire, mes séances d'écriture devant l'écran de mon ordinateur n'étaient guère régulières, demandant souvent des pauses, des remises en question, des doutes aussi... Pourtant, je restais motivée à l'idée de poursuivre la rédaction de ce manuscrit, un désir invisible mais bien présent de donner vie à ce récit, de le voir se concrétiser enfin. À l'heure actuelle, je travaille encore dessus, les derniers chapitres se profilent à l'horizon, et c'est tout à la fois une excitation extrême et un pincement au coeur indéfinissable. Je ne sais pas combien de temps nécessitera le reste de la préparation, mais qu'importe, car après tout, je suis sûre d'une chose : j'ai hâte de vous présenter mon nouveau livre.

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Parce que les petits bonheurs sont le sel de la vie, voici ce qui m'a rendue heureuse aujourd'hui ! Mais une question se pose : pourquoi aujourd'hui ? À dire vrai, c'est un petit bonheur que j'attendais depuis plusieurs jours déjà, mais les délais postaux étant modifiés par rapport à la situation actuelle, je ne l'ai reçu qu'à midi. Pour le coup, l'attente en valait vraiment la peine, car je ne regrette pas du tout mon achat ! Une petite table portative bien pratique pour travailler sur mon ordinateur en étant confortablement installée dans mon lit, ou bien pour lire sans me faire mal à la nuque ou en forçant sur ma vue pour déchiffrer le texte. Tout ce dont j'ai besoin est à portée de main (souris, téléphone, bouteille d'eau ou boisson autre (grâce à l'encoche placée à cet effet)), et l'écran de mon PC, à hauteur de mes yeux désormais, ne m'oblige plus à incliner la tête. Bye bye, les torticolis et les maux de crâne carabinés !

Je l'utilise en ce moment même, et en plus d'être pratique, elle est résistante et légère en même temps, car fabriquée en bambou (ça donne de jolies finitions, c'est agréable au toucher et à l'oeil). Bref, j'en suis très contente ! Si cela vous intéresse, il s'agit de la table pliante Todeco, que j'ai trouvée ICI.

table-pliante

 

L'autre petit bonheur de mon mois de mars, c'est l'achat (un peu compulsif, il faut bien l'avouer !) d'un livre d'un auteur qui m'est totalement inconnu, mais dont les résumés de ses différents ouvrages ont su piquer ma curiosité. Traversant actuellement une période où j'ai envie de découvrir la Turquie et sa culture (vous la sentez, l'influence Tarkan ?), j'ai cherché dans la littérature si je trouvais chaussure à mon pied, et j'ai rapidement déniché l'auteur dont je m'apprête à vous parler, et que peut-être certain(e)s d'entre vous connaissent déjà : Orhan Pamuk.

De ce que j'ai pu voir, le monsieur a plusieurs livres à son actif et a reçu des prix littéraires prestigieux, comme le Médicis ou le Nobel. Pour autant, est-ce que cela garantit une lecture qualitative et qui saura me faire vibrer ? Je n'en sais rien, je n'essaie pas de me focaliser sur les avis lus ici et là, de me calquer sur les impressions d'autres lecteurs, car j'ai envie de découvrir cet auteur et son oeuvre avec une neutralité bienveillante, sans préjugé, sans quelque à priori que ce soit. Du coup, j'ai fait d'une pierre deux coups en achetant Istanbul, souvenirs d'une ville, qui va non seulement m'initier à la plume de l'écrivain, mais également me plonger en plein coeur d'Istanbul, la capitale turque.

istanbul-souvenirs-d-une-ville

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Et sinon, qu'est-ce que j'ai lu en mars ? Eh bien, pas grand-chose ! Deux livres, c'est tout. Mars a été chargé, fatigant et fatigué, ce qui explique ce mini-bilan lecture. Toutefois, parmi ces deux livres se trouve un pavé de plus de huit cents pages : Outlander, le tome 1, de Diana Gabaldon. Voilà un bon moment que celui-ci me faisait de l'oeil dans ma bibliothèque ! J'ai pris mon temps pour le lire, mais quelle lecture... Un coup de ♥. Je me suis retrouvée embarquée dans les highlands du XVIIIe siècle à chevaucher aux côtés du beau Jamie Fraser, et le temps fut comme suspendu.

Après cette épopée écossaise, je suis revenue à quelque chose de plus classique. J'ai dévoré les Contes du jour et de la nuit, de Guy de Maupassant, que j'avais choisi pour le Classic Year Challenge. Là encore, une agréable découverte qui, à sa manière, me fit également voyager dans le temps. Les chroniques arrivent bientôt sur le blog, patience !

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Enfin, un mot sur les articles parus au cours du mois. Tout d'abord, le bilan de février que vous pouvez lire en cliquant ICI. Et ensuite, des chroniques ICI, ICI et . Cette manière de fonctionner et de gérer le blog me convient toujours, tant pour moi, qui ne m'astreins plus à un rythme trop régulier de billets, que pour vous, qui pouvez lire tranquillement les quelques posts sortis tout au long du mois.

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Comment ça, c'est déjà terminé ? Ça alors ! Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter de passer un bon mois d'avril, au chaud chez vous, accompagné(e)s de douces lectures. Ce qu'on vit actuellement est loin d'être facile, mais la solidarité, l'entraide, le soutien et la fraternité n'ont jamais été aussi importants qu'en ce moment. Chacun à notre façon, on peut contribuer à rendre tout ça moins pénible et à aider les personnes qui en ont besoin. Alors oui, c'est usant, rageant (surtout avec ce beau soleil, on est d'accord !), mais qu'est-ce que tout ceci à côté d'une vie et de plusieurs millions d'autres... Prenez soin de vous, pensez à celles et ceux qui chaque jour se battent pour mettre un terme à cette fichue maladie.

Je vous dis à bientôt pour un prochain article.

Sue-Ricette

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