BILAN - Avril 2020
Bonjour à toutes et à tous,
Et voilà le 1er mai ! Alors oui, une fête du (télé)travail en demi-teinte, il faut bien le reconnaître, entre le soleil qui nous boude, la grisaille qui s'en donne à coeur joie et l'actualité toujours aussi préoccupante... Mais finalement, le bonheur et la sérénité auxquels bon nombre d'entre nous aspirent en ce moment ne se trouvent-ils pas dans les plus petites choses ? Même s'il pleut, même si on aimerait mieux pouvoir sortir et profiter pleinement du dehors, des boutiques, des restaurants et autres, on est là, tous ensemble, réunis par des liens virtuels qui font que l'on n'oublie pas ceux qui sont loin de nous et qui nous manquent. Loin des yeux, mais pas du coeur... Et si vous avez la chance d'être confiné(e)s en famille, avec vos enfants, votre compagne/compagnon, sans oublier les petits poilus, alors souriez à tout ce qui vous entoure et ne désespérez pas : tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir.
Sur cette note que j'espère optimiste, il est temps de débuter le bilan de mon mois d'avril ! Au cours des trente derniers jours, je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer. Mon planning de travail était bien rempli, et comme j'exerce en EHPAD, la période actuelle n'est pas forcément facile à gérer... Malgré tout, entre deux jours de boulot, j'ai réussi à occuper mon mois avec de la lecture (of course !), quelques visionnages sur Netflix, du tricot et d'autres activités qui m'ont permis de m'évader.
J'ai notamment publié cinq articles sur le blog. Il y a eu le bilan du mois de mars ICI, et quatre chroniques sur différents livres que vous pouvez (re)découvrir en cliquant ICI, ICI, LÀ ou encore LÀ. Quelle sera votre prochaine évadée livresque ? Mystère ! Quoi qu'il en soit, ce fut un mois régulier au niveau des publications, car j'ai également posté quelques photos sur mon compte Instagram (si vous souhaitez me rendre visite là-bas, mon pseudo est @suericette). Tout cela me prend pas mal de temps et d'énergie, mais le plaisir est toujours de la partie, l'envie de partager est là aussi, alors j'ai bien l'intention de continuer à écrire sur la blogosphère, et ce, aussi longtemps que j'aurai des livres à vous chroniquer !
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Avril fut gris, avril fut venteux, avril fut pluvieux... et même si ce n'est pas une météo très printanière, j'ai adoré cette ambiance un peu automnale pour lire ! Trois livres lus ce mois-ci. Deux coups de ♥, une bonne lecture. J'ai tout d'abord découvert La petite voix qui chante au fond de votre coeur, une magnifique romance écrite par Isabel Komorebi et que je ne saurais trop vous conseiller de lire à votre tour. Le lien vers la chronique se trouve dans le paragraphe précédent, mais si j'ai bien un conseil à vous donner concernant cette lecture : foncez, vous ne serez pas déçu(e)s !
J'ai ensuite lu De la Terre à la Lune, un roman futuriste signé Jules Verne que j'ai bien aimé, mais qui, pourtant, n'est pas parvenu à me convaincre de bout en bout. Dommage, car je trouvais un certain potentiel à cette histoire quelque peu gâchée, à mon sens, par une surabondance d'informations... Il reste cependant un bon ouvrage de fiction, avec une intrigue visionnaire et passionnante, qu'il faut avoir lu au moins une fois dans sa vie.
Enfin, dernière lecture du mois : Istanbul, souvenirs d'une ville. Que j'ai aimé ce livre ! Il m'a transportée, envoûtée, charmée, m'a permis de me questionner sur mon propre ressenti intérieur, sur ma manière de réfléchir, d'interpréter et de percevoir tout ce qui m'entoure. C'est un ouvrage contemplatif, poétique, dramatique, beau et qui interroge son lecteur en même temps que l'auteur se remet lui-même en question, arpentant les rues de son enfance, ces quartiers qui font naître en lui, en nous également, comme si Istanbul nous était familière et qu'elle nous appelait au plus profond de notre coeur, une mélancolie tout à la fois joyeuse et triste, sereine et incertaine. C'est un récit initiatique qui forge l'âme et développe le "moi" qui sommeille en chacun de nous, éveillant une spiritualité nouvelle, une pensée neuve sous le regard attendri, rêveur, nostalgique d'Orhan Pamuk, romancier d'une Istanbul qui n'est plus et qui, au fond, peine encore à se créer une identité qui ne sera jamais... Je pose ici ce mini-avis, reflet d'une autre chronique express postée sur Instagram, et je vous retrouverai d'ici peu dans l'article complet dédié à ce roman magique.
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Ce mois-ci, j'ai profité de quelques après-midi au calme pour regarder Netflix. En temps de confinement, c'est la plateforme cinématographique à avoir sous le coude ! Le catalogue s'est bien enrichi ces dernières semaines, notamment avec la mise en ligne des vingt-et-un films des studios Ghibli ^_^ Je suis une grande fan du travail de Hayao Miyazaki, le principal réalisateur de ces films d'animation, mais également de l'oeuvre musicale tout simplement merveilleuse de Joe Hisaishi, compositeur, interprète et chef d'orchestre sur plusieurs de ces longs métrages. Du coup, je me suis replongée avec plaisir dans Princesse Mononoké, mon Ghibli préféré et indétrônable jusqu'à maintenant ! Mais aussi dans Le Château Ambulant, qui se place juste après le premier dans mon classement (classement qui se résume d'ailleurs uniquement à ces deux films, car ce sont mes deux plus gros coups de ♥).
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Et voilà, bilan terminé ! Un nouveau mois se dessine, avec plein de nouvelles choses à vivre, partager et découvrir. En espérant que la météo soit plus sympathique avec nous en mai... C'est difficile de garder le moral en ce moment, mais si même l'espoir de voir un jour le bout du tunnel s'envole, alors que nous reste-t-il ? Car finalement, c'est l'espoir qui nous fait vivre et nous donne la force et la volonté d'avancer.
Je vous souhaite un bon 1er mai, entouré(e)s des personnes que vous aimez, et je vous dis à bientôt pour un prochain article.
Sue-Ricette
Han Solo vous envoie de la force également. Ciao tout le monde !