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Graines de Souris - Le blog de Sue-Ricette
19 juin 2020

Vos mots sur ma peau

vos-mots-sur-ma-peau- Alex n’est plus l’écrivain flamboyant qu’il était. Des problèmes de prostate l’ont rendu impuissant. Son monde s’est écroulé. Il n’écrit plus, boit trop et sa femme s’éloigne de lui. Dans un sursaut, parce qu’il refuse de renoncer au corps de celle qu’il aime de longue date, il décide de se ressaisir. Il échafaude un plan pour la reconquérir : se faire passer sur les réseaux pour un jeune auteur en quête de conseils d’écriture et débuter une correspondance érotique avec elle.

Ce lien virtuel, où désir et fantasmes s’invitent bientôt, suffira-t-il à sauver leur couple ? Les mots ont-ils ce pouvoir-là ? -

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Mon avis :

Je tiens à remercier Alex Ambre, l'auteur de ce roman, de m'avoir accordé sa confiance pour la lecture et la critique de son livre.

Il est des lectures auxquelles on ne s'attend pas, des lectures dont on ignore même l'existence et qui, trop souvent, prennent la poussière dans les tiroirs de l'Internet, sans personne pour les découvrir... Bien triste destin, me direz-vous, et vous aurez raison ! Quelquefois cependant, les aléas de la Toile permettent au lecteur insatiable de tomber sur un petit livre sans prétention, un ouvrage au titre tout aussi suggestif que sa couverture. Et bim ! me voilà embarquée malgré moi dans une romance érotique loin d'être banale. Telle une ancre échouée au beau milieu de l'océan, les mots tentent, dans le plus grand désespoir de l'âme, de s'accrocher à l'être aimé, marquant ainsi à tout jamais sa peau d'un tatouage d'amour sincère...

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  • Une dernière chance

Prouver à la personne que l'on aime que nos sentiments, malgré les affres du temps et les ravages de la maladie, sont restés intacts comme au premier jour revient à parier qu'un parfait sédentaire puisse courir et gagner un marathon sans le moindre effort. Impossible de se projeter, d'imaginer une telle démarche ! Pourtant, tout aussi saugrenue qu'elle puisse paraître, l'idée seule de perdre la confiance, la complicité et la sensualité d'un(e) partenaire de vie se révèle tout bonnement impensable... Mais alors, que faire ? Comment ramener la flamme entre ces deux êtres ? Comment provoquer à nouveau ce déclic d'incertitudes et de peurs qui les feront se rapprocher et s'aimer dans l'union désirée, aussi timide que fusionnelle, de leurs corps ?

Alex Ambre couche ainsi sur le papier non pas les mots d'un romancier érotique, mais ceux d'un écrivain se laissant porter au gré des pages et guider par le flot d'émotions qui l'inspirent, entêtantes, grisantes et touchantes, des sensations qui nuancent son propos et donnent cette douce sensibilité au récit, bien au-delà de l'aspect sexuel de l'ouvrage. L'humanité de l'auteur et de ses personnages transparaît au fil des lignes, à mesure que les phrases s'enchaînent et se coordonnent. Limpide, elle forme avec la partie sombre, tendancieuse de l'intrigue, un duo romantique qui ne relève plus seulement du parfait roman érotique. C'est un livre d'hésitations, de doutes, de silences et d'incompréhensions, de désillusions, de peines et de joies, de sourires aussi... Un livre qui ne néglige pas ses protagonistes et leur confère une réelle personnalité, un caractère qui les amène à dépasser les stéréotypes du genre.

Avec cette histoire, l'auteur rend hommage aux mots, aux effets dévastateurs comme merveilleux qu'ils peuvent avoir, leur puissance, leur beauté, l'écho, la résonance qu'ils font naître en nous. Que l'on soit sensible ou pas au parler imagé, aux termes frissonnants de plaisir, on ne peut rester de marbre en lisant Vos mots sur ma peau. L'intrigue avance, se complexifie, s'étiole et se régénère, se meurt et revit à mesure que les quelques quatre-vingts pages s'égrènent tel le sucre d'un bonbon acidulé coulant dans la gorge offerte au goût délicat.

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  • Quand la plume se cambre de plaisir

Titre salace s'il en est, ce paragraphe n'a pas pour but de vous décourager ! Le roman d'Alex Ambre, premier ouvrage d'une bibliographie qui, peut-être, s'étoffera au cours du temps, est un concentré de richesses syllabiques, orthographiques, grammaticales, de jeux de mots décalés et fantasques, d'idées impudiques et de rapprochement littéraire. Une proximité auteur-lecteur loin d'être dérangeante, car on s'attache véritablement aux personnages, à leur quotidien contrarié, à leur tristesse palpable, leurs attentes déçues... 

Sans bien comprendre pourquoi, ou encore comment, la magie opère et le roman nous emmène dans un autre monde, celui de l'extase, du mystère contenu, des plaisirs étouffés, des désirs refoulés, des fantasmes interdits ! Alex Ambre traite son ouvrage avec une précision que je ne pourrais pas qualifier de chirurgicale, mais plutôt d'exquise, de savoureuse, de passionnée... L'auteur a le sens du détail et se plaît à jouer avec les sens de son lecteur. C'est un combat diablement lascif, une caresse tendre entre un chat à la plume luxurieuse et une souris envoûtée, charmée, comme hypnotisée par le ballet incessant des mots qui vont et viennent, dansent avec les corps autant qu'avec les esprits. Pour conclure, rien de mieux, à mon sens, qu'une chanson qui, je trouve, illustre à merveille la situation amoureuse de notre couple en déroute :

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En résumé, Vos mots sur ma peau est un roman érotique que j'ai beaucoup aimé lire ! Particulier, original, unique, il balaie d'un revers de main la scène classique du genre pour laisser place à une relation épistolaire aussi belle qu'ensorcelante. Un premier livre qui, j'en suis certaine, n'est que le début d'une grande aventure littéraire...

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Détails sur ce livre :

Vos mots sur ma peau, autoédité en ebook

Auteur : Alex Ambre

Nombre de pages : 79 pages (au format numérique)

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Je vous dis à bientôt pour un prochain article et je vous souhaite de faire de belles lectures.

Sue-Ricette

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14 juin 2020

Vous oublier

vous-oublier- Ils se sont rencontrés et aimés le temps d'une nuit. Une seule. Un moment de folie et d'évidence. Pourtant, au petit matin, chacun a repris le cours ordinaire de sa vie. Mais peut-on refermer une parenthèse comme elle s'est ouverte, d'un coup ? -

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Mon avis :

Je tiens à remercier Valérie Bel, l'auteure de cette nouvelle, de m'avoir accordé sa confiance pour la lecture et la critique de son livre.

Chacun de mes lectures se veut être unique, diversifiée autant que faire se peut, et alterner entre édition classique et autoédition fait partie de mes petits plaisirs littéraires. Ce milieu encore trop méconnu du système éditorial regorge de véritables pépites et m'a permis de découvrir plus d'un auteur talentueux. Valérie Bel compte parmi mes coups de ♥ autoédités, tant pour le genre littéraire qui la définit si bien, la romance, que pour les histoires qu'elle écrit, toujours aussi belles et inspirantes.

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  • L'art de la nouvelle

Comment, en quelques pages, composer une histoire d'amour ? Pourquoi se résoudre à un tel format, tandis que le flot des mots nous emporterait dans le tourbillon des tendres murmures du coeur ? Parfois, les déclarations enflammées où sonnent la redondance et le désir profond d'impressionner, d'éblouir celui ou celle qui hante nos pensées, rompt le charme le plus pur qui émane de cette émotion véritable qui nous anime tous : l'amour.

Il ne faut ainsi pas plus d'une vingtaine de pages à Valérie Bel pour que ses deux personnages prennent vie sous sa plume sensuelle, douce, créative... Attirés tels des aimants, ils laissent libre cours aux sentiments qui font battre leur coeur à l'unisson le temps d'une nuit. Le lendemain, la magie s'est envolée, la réalité se rappelle à eux, bien trop fade et monotone. La question que pose l'auteure est simple, limpide : lorsque le destin met sur notre route la bonne personne, celle qui nous fera aimer le monde comme jamais auparavant, peut-on détourner les yeux et ignorer l'évidence même ? Peut-on oublier l'autre, et s'oublier soi-même dans l'ennui d'une vie qui ne nous correspond pas ?

Pourtant, malgré la clarté de la problématique posée par Valérie Bel, il demeure un "mais", une terrible contradiction qui peut ou non inverser le cours des choses. Si le destin parvient à faire se croiser deux âmes ignorantes l'une de l'autre, a-t-il pour autant le pouvoir de les réunir ? Est-il capable d'influencer l'avenir ? Rien ne le prouve, mais ce "coup de pouce" invisible qui s'invite dans notre quotidien sans prévenir ne serait-il pas un infime fragment de bonheur posé là sans bruit ? C'est en tout cas l'interprétation que j'en fais et, surtout, l'image romantique que je souhaite avoir de cette histoire.

Je ne veux pas chercher à expliquer de manière rationnelle comment deux êtres, que rien n'aurait pu décider à se rencontrer, s'aiment envers et contre tout, malgré la distance, l'absence, les aléas de la vie... Toute la magie d'une petite nouvelle comme Vous oublier réside dans l'inconnu, le fait de ne pas savoir s'il existe une véritable alchimie scientifique, des codes mathématiques qui régissent l'amour, ou bien si celui-ci n'est que le fruit du hasard, le résultat de choses qui nous dépassent et qu'on ne peut tout simplement pas expliquer. L'amour, c'est ce déclic insoupçonné, ce flash soudain qui survient au moment où l'on s'y attend le moins, ce besoin irrépressible de penser à la personne aimée et dont souvent nous ne connaissons pas même le nom... L'amour est tout et rien à la fois, il n'a pas besoin de grands mots et de calculs savants pour se comprendre, car le coeur seul sait déchiffrer les mille et une émotions qui s'emparent de nous pour mieux les apprivoiser et les partager sans condition.

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  • Un mot sur...

Tout comme Ninon Amey, Valérie Bel est une romantique, elle croit en l'amour, au coup de foudre, au petit "truc" qui écrit les belles histoires. Rêver, imaginer, se perdre et se retrouver, partir en quête des émotions qui feront vibrer le lecteur... Le pari d'un si court récit est plus que réussi, car Vous oublier a su m'attendrir, me toucher en plein coeur, me surprendre, me frustrer avec cette fin incroyable, à mi-chemin entre la rage et le désespoir, et dont, cependant, je ne vous parlerai pas davantage, au risque de vous spoiler !

Comme il est impensable que je vous dévoile le meilleur de cette nouvelle, je préfère vous convaincre de découvrir Valérie Bel et son oeuvre et, plus largement, l'autoédition et ses nombreux auteurs. J'ai souvent chroniqué ici des livres autoédités et reçus en services presse, des ouvrages écrits par des hommes et des femmes doués et à l'imagination débordante ! Qu'ils soient auteurs de polars, romances, SFFF, feel good, jeunesse ou autre, tous vivent pour et par une passion commune : l'écriture. Ainsi, les auteurs autoédités sont des rêveurs invétérés qui ont foi en la réalité et en ses infinies possibilités. À nous, lecteurs, de les aider à avancer...

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En résumé, Vous oublier est une lecture coup de coeur ! J'ai tout aimé dans cette histoire et je vous invite à la découvrir et à en faire profiter les personnes qui vous sont chères. Comme le disait si bien Gabriel García Márquez :

"Se souvenir est facile pour ceux qui ont de la mémoire, mais oublier est difficile pour ceux qui ont du coeur."

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Détails sur ce livre :

Vous oublier, autoédité en ebook

Auteur : Valérie Bel

Nombre de pages : 20 pages (au format numérique)

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Je vous dis à bientôt pour un prochain article et je vous souhaite de faire de belles lectures.

Sue-Ricette

coup de coeur

13 juin 2020

Son Excellence Eugène Rougon

son-excellence-eugène-rougon- Voici un roman centré autour d'un personnage, et ce personnage lui-même ne vit que par et pour la politique. Voici un roman où la politique ne fait pas une apparition occasionnelle, comme dans L'Éducation sentimentale ou même Lucien Leuwen, mais qui, d'emblée, se propose de montrer les coulisses gouvernementales, les aspects officiels de la vie politique, et aussi bien ses dessous, nous fait assister à une séance de l'Assemblée et à un conseil des ministres. Un roman qui présente l'ambition politique comme une idée fixe, comme une passion mobilisant toutes les forces d'un homme. Ce n'est pas si mince originalité, du moins à la fin du XIXe siècle. Rassurons-nous, en effet, tout cela se passe sous le Second Empire : aucune allusion à notre siècle finissant n'est à craindre. Et pourtant... -

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Mon avis :

Pour cette chronique, le temps aura sans doute été mon meilleur allié... et mon pire ennemi aussi ! Il m'a fallu environ un mois pour venir à bout du sixième tome des Rougon-Macquart, un volume qui, pour la première fois depuis le début de mon aventure littéraire dans le monde de Zola, ne m'aura pas laissé un souvenir impérissable et m'aura même quelquefois ennuyée.

Allons donc ! Ai-je vraiment détesté à ce point Son Excellence Eugène Rougon ? Pas si sûr, mais la balance ne penche cette fois pas en faveur du coup de coeur pour autant... Un avis détaillé s'impose donc, un avis qui revient sur les dessous de ce grand roman, car oui, s'il fut malgré tout une lecture laborieuse pour moi, il n'en reste pas moins une oeuvre grandiose et passionnante.

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  • Faire son entrée dans le grand monde

C'est, je pense, l'aspect qui m'a le plus passionnée tout au long de ma lecture. Émile Zola dresse ici le portrait d'un empire opportuniste et à la politique tout aussi fluctuante que ses représentants. Si l'auteur nous avait déjà confrontés à la haute société dans La Curée (chronique ICI), je trouve pour ma part que le sujet est davantage travaillé et exposé dans toute sa dérangeante nudité, si je puis l'exprimer ainsi, dans ce nouvel opus. Les personnages de La Curée restaient des bourgeois plutôt aisés qui, par leur fourberie et leur ambition démesurée, avaient réussi à tirer leur épingle du jeu pour se tailler une place dans le beau monde. Eugène Rougon est en quelque sorte l'opposé d'Aristide Saccard, car là où ce dernier se fait spéculateur malhonnête, l'autre témoigne à l'Empire une fidélité et une loyauté à toute épreuve.

Il est un peu comme le limier de l'empereur, étant tout autant un esclave, un pion dont il est facile de se débarrasser, qu'un valeureux conseiller et exécutant acharné, dévoué à faire appliquer les décisions d'une politique qu'il mène tambour battant. Mais la chute, inéluctable, de ce personnage à l'influence notoire et à la naïveté enfantine ne risque-t-elle pas de soulever des polémiques sourdes, des colères silencieuses, des contentieux de longue date écrasés dans l'indifférence et le mépris ? Ainsi, Zola dépeint avec beaucoup de droiture les vices inamicaux qui empoisonnent l'existence et se saisissent de la crédulité humaine, laissant choir aux pieds des intéressés une carcasse de belles promesses mensongères sur laquelle se ruent les bonnes volontés aveuglées par les caresses et les paroles à la saveur douceâtre :  Eugène Rougon n'est rien d'autre qu'un chien obéissant aux ordres qu'on lui donne, et le pouvoir totalement illusoire qu'il croit détenir n'est en réalité que le fruit d'une manipulation savamment orchestrée par son entourage proche ou lointain.

Que l'on considère ou pas Émile Zola comme un romancier visionnaire, on ne peut pas nier le côté précurseur, avant-gardiste et toujours d'actualité de ses propos. La fiction littéraire, ce support incroyable qui peut donner vie à toutes les idées, sert la pensée de l'auteur. Paradoxalement, la fiction n'est pas plus au service de l'écrivain que celui-ci ne sert les intérêts de son oeuvre : c'est une collaboration intellectuelle dans laquelle se déversent les incompréhensions, les doutes, les incertitudes, les désaccords, les mésententes, sans oublier les inimitiés profondes qui subsistent dans la réalité de l'auteur... Zola écrit, Zola caricature, Zola critique, mais Zola construit son jugement et le nourrit d'exemples, de vérités historiques qu'il a rassemblés pour non pas décider le lecteur à choisir un idéal ou un autre, mais plutôt pour l'amener à se façonner sa propre opinion, sans subir l'influence extérieure qui échauffe les esprits et divise les hommes.

Subtilement bien sûr, l'ouvrage conserve malgré tout une part de rejet, une opposition farouche au conformisme, à la bien-pensance. C'est une thématique qui, aujourd'hui encore, fait débat et nous noie dans l'adversité autant que dans la déliquescence progressive de nos sociétés. C'est l'oubli, la mise en quarantaine de la liberté, l'obsolescence programmée de l'humanité, la régression du libre-arbitre... Même si je n'ai pas su apprécier ce livre autant que j'aurais aimé, j'ai été touchée par le combat moral, subliminal mais tellement puissant, cette lutte incessante pour que chacun(e) de nous puisse être la personne qu'il/elle est vraiment, et pas ce que d'autres ont décidé que nous devions être.

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  • Reculer pour mieux sauter, la chute sera douloureuse...

Ce qui, finalement, ôte tout le charme de ce roman, ce sont les personnages. Ils sont tellement mesquins, cruels et calculateurs qu'ils en deviennent ennuyeux. Leur hypocrisie en vient à frôler le ridicule et leur médiocrité de caractère ne nous laisse en bouche qu'une certaine amertume. Ils sont déplaisants, manipulateurs et assombrissent le récit, ils obscurcissent la petite lueur d'espoir qui, tout au long de l'histoire, semble briller au loin comme pour nous inviter à croire que tout peut s'arranger. Mais en réalité, tout n'est qu'illusion du début à la fin ! La sincérité, les amitiés, la confiance... Comme Eugène Rougon se laisse embobiner par son sens aigu de la justice, le lecteur se fait littéralement avaler par les détournements littéraires dont Émile Zola use pour taquiner notre esprit.

C'est un jeu, une farce intelligente qui ne laisse rien au hasard, mais qui, par une malheureuse palette de protagonistes détestables, plonge le lecteur dans l'ennui et la lassitude que vient cependant contrer l'invariable force d'écriture de cet auteur. Tout se confond habilement et se perd dans un mélange de culpabilité assassine, machiavélique, désespérée... Et ainsi Son Excellence Eugène Rougon nous captive à sa manière et nous entraîne dans la redoutable contemplation du monde tel qu'il fut hier, qu'il est aujourd'hui et qu'il sera peut-être demain !

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En résumé, Son Excellence Eugène Rougon est un classique, un livre qui, pour moi, malgré les points négatifs que j'ai pu observer, reste un incontournable qu'il faut découvrir ! Émile Zola nous confronte à notre part d'ombre et de lumière, éveille en nous des sentiments qui, sur le moment, peuvent nous apparaître contradictoires et complètement décousus, mais qui s'avèrent être les fils conducteurs de notre pensée. Un grand roman qui mérite d'être lu !

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Détails sur ce livre :

Son Excellence Eugène Rougon, publié aux éditions Le Livre de Poche

Auteur : Émile Zola

Nombre de pages : 424 pages

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Je vous dis à bientôt pour un prochain article et je vous souhaite de faire de belles lectures.

Sue-Ricette

6 juin 2020

BILAN - Mai 2020

Bonjour à toutes et à tous,

Bouh ! devrais-je plutôt dire, car le mot revenant ne pourrait pas mieux me convenir. En mai, j'ai déserté la blogosphère... Manque de temps, d'envie, mais pas d'articles. Ce mois-ci, je devrais réussir à être plus présente par ici, mon planning professionnel s'allégeant de manière considérable. Des billets, il risque donc d'y en avoir pas mal en juin sur ces pages ! Rien que pour les chroniques littéraires, j'en ai quatre à rédiger. Et encore, c'est sans compter sur ma lecture en cours, si addictive qu'elle en est presque terminée et qu'il va me falloir prochainement la chroniquer, et les trois autres ouvrages à découvrir qui se répartissent fort bien en une lecture commune, un classique et un service presse. Bref, l'ennui ne sera pas de la partie ! J'essaierai de ne pas trop vous assommer de notifications non plus, même si je sais que vous prenez toujours plaisir à lire mes posts.

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Côté blog, mai fut un mois assez maigre : trois articles en tout et pour tout. Les liens ICI, ICI et vous amèneront respectivement sur le bilan du mois d'avril et les chroniques d'Istanbul, souvenirs d'une ville et de Pour un moment. Si vous ne les avez pas déjà lues, c'est le moment d'aller jeter un oeil à ces différentes rétrospectives ! Bien sûr, j'aurais aimé vous proposer une ou deux publications supplémentaires au cours du mois, mais je vois plutôt cela comme le signe d'une petite coupure nécessaire par rapport à mon travail, assez intense ces derniers temps. Alors c'est vrai, j'ai laissé vos commentaires sans réponse, je ne suis pas passée depuis un bon moment sur vos blogs et je consulte les réseaux sociaux un peu en diagonale... Mais ce break improvisé me permet aujourd'hui de revenir avec le sourire, en sachant que je serai davantage disponible pour mon blog et mes autres activités (coucou l'écriture ! Tu me reconnais ?).

Après ce moment "bisounours" (gros câlin virtuel, les ami(e)s !), il est temps de se pencher sur les lectures qui ont occupé mon mois. Cinq livres, dont trois services presse, un classique et un ouvrage plein de promesses littéraires et de songes estivaux. Mai a débuté sous le signe de la romance avec Pour un moment, dont vous pouvez retrouver la chronique un peu plus haut. Puis, retrouvailles avec Émile Zola et le particulier mais véritablement intéressant sixième tome des Rougon-Macquart, à savoir Son Excellence Eugène Rougon (avis complet à venir). Ensuite, petite escapade érotico-littéraire avec tout d'abord Valérie Bel et sa courte nouvelle romantique Vous oublier (chronique à venir également), suivie d'Alex Ambre et son roman à l'indéniable sensualité Vos mots sur ma peau (ça arrive, patience  !). Enfin, envolée lyrique et merveilleuse vers un soleil doré, inaccessible, immatériel et pourtant si réel qu'il en paraît totalement imaginaire, avec L'Apiculteur, un récit initiatique signé Maxence Fermine, le premier livre de l'auteur que je découvre et dont j'ai hâte de vous parler.

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Quelques films vus en mai, mais rien de bien folichon ou mémorable. Un peu de SF horrifique dans une station spatiale attaquée par un organisme extra-terrestre, une version revisitée et assez moderne dans la vision des choses des légendes arthuriennes et un court voyage en Amazonie avec un anaconda plutôt kitsch et peu réaliste dans sa conception animale. Bref, passons le septième art ! Côté musique, Tarkan est mon compagnon de route, ses chansons me suivent inlassablement et j'aime toujours autant avoir ses sons dans les oreilles. Je glisse une vidéo ici, juste pour le plaisir des yeux...

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Voilà ! Pas grand-chose d'autre à rajouter pour ce bilan. C'est court, clair et concis, et j'apprécie ce format qui me permet d'échanger avec vous de tout et de rien sans être trop formelle dans la présentation. Et vous, comment s'est passé votre mois de mai ? Quoi de prévu en juin ? Racontez-moi tout, je suis curieuse !

Je vous dis à bientôt pour un prochain article.

Sue-Ricette

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